Freyja est une chatte de taille moyenne au poil ras. C'est une siamoise moucheté de blanc. Elle a les pattes blanches sauf deux ongles pour la patte avant droite. C'est assez rigolo, elle aime bien sa couleur. Telle le veut la race du siamois, elle a de grands yeux bleus. D'ailleurs ses iris aussi son moucheté de bleu plus foncé ou plus clair. 

Bien que son poil soit court, l'hiver elle fournit un sous-poil important et efficace contre le froid. 

Elle est assez fine et athlétique et saura se faire remarquer pour son agilité. Il n'y a apparemment pas de mouvement qui lui est impossible et elle a une vraie capacité d'apprentissage technique. Grimper aux arbres est sa spécialité, elle a un très bon équilibre et ses mouvements s'avèrent précis. Elle n'a apparemment pas de maladresse physique. Par contre ses os sont relativement fins. Elle peut se montrer robuste du point de vue de la santé, mais son ossature peut s'avérer fragile. Elle a tout intérêt à bien atterrir si elle ne veut pas se fouler une patte et elle n'a apriori pas de résistance aux coups. Elle peut être une guerrière fragile qui capitulera facilement si elle sent que son adversaire est plus puissant que sa résistance.  

Jusqu'à maintenant, elle ne montre aucune résistance à la douleur et pourra se plaindre de la moindre petite gêne. 

Freyja est née dans un élevage et a été acheté par une famille souhaitant l'offrir en cadeau à leur mamie, qui vivait la plupart du temps seule. Elle fut accueillie à bras ouvert et a été chouchoutée toute son enfance. Elle était nourrie à la croquette et n'a jamais touché à un animal mort. Son jouet préféré c'est le bâton à plumes d'oiseaux synthétiques. Elle passait son temps à jouer, dormir auprès de la cheminée, s'inventer des histoires d'aventure dans la maison en sautant de chaises en tables et dans les plantes intérieures (au grand désarroi de sa propriétaire). Elle adorait se cacher sur les escaliers et sauter sur Mamie quand elle passait à côté. Tout ce temps, Freyja avait confiance en elle : elle se croyait la plus forte, la plus discrète, la plus rapide. Rien ne peut l'arrêter ! Rien ne pouvait lui résister ! Même pas cette mouche qui s'amusait à la narguer. Un jour, elle l'a eu ! 

Pourtant, la confiance légendaire de la jeune chatte avait des limites très faciles à trouver. Quand mamie partait, Freyja se sentait si angoissée qu'elle avait l'impression de ne plus être digne de son amour. Elle évacuait son angoisse en détruisant quelque chose de la maison. Ceci a conduit sa mamie à la mettre dehors lorsqu'elle s'absentait. Dehors vous imaginez ! Freyja n'a absolument pas connu l'extérieur de toute son enfance. Cette expérience fut, pour le moment, la pire de toute sa vie ! A force, elle a réussi à se trouver une cachette et attendait sa mamie dedans. Elle peut se croire aventureuse, mais là c'était trop et elle préférait rester prostrée à l'abri.

Puis un jour, le drame. Mamie ne se réveilla pas un matin (arrêt cardiaque pendant la nuit). A partir de ce moment, tout se passa très vite. Il y eut beaucoup de monde dans la maison. Freyja n'était pas habituée à avoir autant de visite et ne se senti peu à peu plus vraiment à l'aise chez elle. Et un jour, quelqu'un arriva avec un chien ! Il la coursa dans toute la maison, la pauvre chatte miaulait, les humains étaient paniqués. Le chien réussit à l'attraper une fois, ce fut la première fois de sa vie que la jeune chatte ressentie de la douleur. Une vraie douleur, vive et presque assommante. Son sang coula pour la première fois sur son pelage. Prise d'une fureur salvatrice, Freyja se débattit intelligemment de manière à labourer le cou du chien de ses pattes arrière. Celui-ci lâcha et l'un des humains ouvrit la fenêtre. Freyja put s'enfuir et courir sans se retourner pendant de longues minutes, persuadée que le chien la suivait toujours. Sans se retourner, sans hésiter, elle traversa plusieurs routes, se faufila sous plusieurs clotures. Puis les clôtures devinrent des barbelés et le macadam devint de l'herbe. 

Quand enfin l'adrénaline redescendit, Freyja se retourna et constata avec horreur qu'elle était incapable de rentrer chez elle. La douleur dans ses épaules était assommante, et son cœur n'avait jamais dû soutenir une course aussi longtemps. Elle était exténuée. Se trouvant un petit buisson, Freyja se cacha dessous et dormi quelques heures. Or elle n'était pas au bout de ses surprises. La nuit tombée, un animal vint renifler sa cachette. Il avait une grosse truffe et des dents acérées. Un renard. Prenant à nouveau ses jambes à son coup, Freyja cavala et vit des arbres. Ni une ni deux, elle monta dans l'un d'entre eux et constata avec un nouveau soulagement que le renard ne pouvait pas y monter. Cette fois, elle ne réussit pas à redormir et attendit le soleil. 

Voilà plusieurs jours que Freyja ère dans la nature. Affamée, sa blessure a commencé à s'infecter, sa quête d'eau "potable" la mène en plein cœur du territoire des chats de clans. 

sans importance, les élevages ne tissent pas de liens familiaux.