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Parc
Le parc bipède est un lieu très passager, mais c'est aussi un endroit calme dans le quel les domestiques aiment se balader, certains qui savent chasser aiment même s'y aventurer pour déguster un petit rongeur ou un oiseau. Un petite rivière poissonneuse y coule. On peux donc y pêcher et même y trouver certaines herbes médicinales.
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Commentaires
Fakir arriva en toute discrétion derrière la minette. Elle semblait ne pas l'avoir repéré. Et il bondit sur elle et se mit à rire. Ils roulèrent jusqu'au bord de l'eau.
Cependant il ne lui faisait pas mal, il trouvait juste que leur conversation avait été trop courte à son goût.
Rémi avait senti la présence de Fakir un instant avant qu'il ne lui saute dessus, elle cracher quand le poids du matou atterrie sur elle et la fit rouler au sol, elle se remis rapidement sur ses pattes en position d'attaque.
Mais qui approche les autre par derrière comme ça ? pensa t-elle, son coeur battait encore à cent à l'heure sous le coup de la surprise.
- Ne rit pas de moi ! ordonna t-elle d'une voix presque plaintive. Pourquoi m'avoir suivit ? demanda t-elle ensuite d'un ton ferme.
-J'avoue que j'aimerai mieux te connaître. En échange tu peux aussi apprendre à me connaître. Je suis pas méchant.
- Tu me dit ça comme si je souhaitais apprendre à te connaître, mais ce n'est pas mon cas.
Répondit t-elle d'un air légèrement hautaint en s'asseyant, cette fois-ci plus détendue.
-Oh...C'est bien méchant. Mais bon je comprend. En revanche j'ai une question. Quelle âge as-tu ? Tu fais jeune Fit Fakir.
- Je suis jeune, répondit t-elle d'un ton de conversation anodin sans pour autant donner plus de précision sur son âge.
-Oh ! Alors j'avais pas tord. Moi j'ai 30 Lunes. Moi je fais vieux, profite en.
-Rien. Je veux juste savoir si je dois me méfier ou pas de toi. La réponse est non Fit Fakir.
- Moi je me méfie de toi, répondit-elle. J'ai 35 lunes, ajouta t-elle après un moment d'hésitation.
Fakir émit un léger sourire.
-35 Lunes ? Je vois qu'on a presque le même âge.
Il fit exprès de faire pas avoir entendu le fait qu'elle se méfiait de lui.
- Oui...
Elle tourna un regard ailleurs, elle ne savait pas trop à quoi s'attendre avec Fakir, il l'avais suivi après tout, cela éveillait sa méfiance, pourtant il avait une attitude décontractée. Et s'il était domestique il ne devait pas être dangereux.. mais elle ne l'avait jamais vu avant alors forcément le doute persistait.
Fakir s'éloigna un peux d'elle pour aller voir l'eau.
-Toujours aussi sale...et toujours autant de bipèdes vu l'odeur...Dit-il en réfléchissant secrètement.
Fakir se retourna et regarda attentivement Réminescence. Sûrement pour faire exprès de la troubler.
Réminiscence soutint le regard de Fakir un instant, puis fini par s'en agacer alors elle se leva et se dirigea ailleurs dans le parc, sous un arbre. Même si il n'y avait plus du soleil, elle se sentait mieux sous les arbres.
Fakir monta dans un arbre pour dormir. N'ayant pas peur de se faire attaquer par la chatte.
Rémi commença à se faire un brin de toilette, essayant d'ignorer la présence de Fakir. Tout en lavant son pelage léopard, elle réfléchit. Voilà un moment qu'elle n'avait pas été voir ses bipèdes, c'était peut-être bien d'aller leur donner un signe de vie ? Elle se leva donc et prit direction vers le village.
Poutine arriva et grimpa sur une colline. Une fois au sommet, il creusa un trou un peu profond, y mit l'objet qu'il avait volé - un collier chez Réminiscence - et referma soigneusement le trou. Il s'éloigna pour être loin de la colline et s'assit, songeur.
Brisure arriva et se mit à chercher de quoi masquer son odeur. Elle trouva une crotte de chien et sourit. Parfait. Elle se roula dedans puis se dirigea vers les Landes de Pierre.
Oggy arriva quelques instants après Zébulon et observa l'endroit, c'était gris à cause de la pluie et du mauvais temps, il demanda et du parler fort à cause de la forte pluie :
- On est où ?
"On est au parc, un lieu parfait pour se défouler. Tu peux courir, sauter, jouer, grimper dans les arbres, ... Tu peux tout faire. Mais reste attentif : il y a des chiens, aussi." Lui expliqua Zébulon.
- Y-a-t-il aussi un endroit pour se protéger de la pluie ? demanda Oggy qui commençait à bien sentir le froid dans sa courte fourrure.
"Il y a ton nid." Fit Zébulon, l'air sérieux.
Il donna une pichenette sur l'oreille d'Oggy, signe que son sérieux était faux.
"Il y a les arbres sous lesquels tu peux t'abriter, surtout s'ils sont feuillus. Mais il n'y en aura bientôt plus beaucoup."
- Ah ? Pourquoi ? Elles se font manger ? demanda-t-il en se dirigeant vers un arbre feuillu pour s'y abriter.
"Non. Les feuilles tombent toujours à cette période. C'est ce qu'on appelle la Saison des Feuilles Mortes. Mais j'avais oublié que tu étais encore jeune. Tu ne dois pas sortir depuis longtemps." Lui expliqua Zébulon en le suivant et en s'asseyant sous l'arbre.
Oggy s'ébroua pour chasser toute l'eau de son pelage et répondit :
- Non...Je ne connaissais pas...J'en ai entendu parlé mais je ne l'ai jamais vu en vrai ! Et...Ben en effet je ne sors pas souvent...Je ne sors que depuis la lune dernière en vérité.
Il commença à se toiletter.
- Mon père disait que c'est la saison la plus pluvieuse et moche ! Donc, on y arrive ? À cette période ? demanda le jeune chat.
"J'imagine mais ce n'est pas ainsi que je décrirais cette saison. Elle est pluvieuse, soit. Mais elle a surtout de magnifiques feuilles dorées et rouges." Fit Zébulon en regardant les arbres dont les feuilles n'avaient pourtant pas encore changé de couleur.
- Pourtant les feuilles...Il s'interrompit. Il devait commencer à ennuyer Zébulon avec ses questions et remarques à tout bout de champ. Aussi, il se tut tout en continuant sa toilette.
- Je vois...murmura-t-il. Il regarda la forte pluie tomber, ça pouvait faire mal aux oreilles mais si on voyait le bon côté des choses, c'était amusant de voir la pluie tomber :
- Plic ! Ploc ! Plic ! Ploc ! Plic ! Ploc ! Plic ! Ploc ! Plic ! Ploc ! Plic ! Ploc !
"Allez, viens. On ne va pas s'arrêter à cause d'une petite pluie ?" Lui demanda Zébulon avec une pointe de moquerie dans sa voix.
Rien de bien méchant. C'était juste pour atteindre le chaton en Oggy.
Brisure arriva et rejoignit son propre coin. Elle enterra ses prises avant de se mettre à faire sa toilette avec une grimace à cause du goût. Fichu masquage d'odeur.
(Bon ça fait clairement hyper longtemps mais...)
Rémi arriva au parc, toujours à la recherche du voleur. Elle s'arrêta au bord de la rivière afin de boire, courir lui avait donné soif.
Fakir avait finit sa chasse quand soudain il vit Réminescence. Il l'a prit par surprise en lui tapotant les côtes.
Rémi fut surprise de l'arrivée de Fakir. Elle était tellement perdue dans ses pensée qu'elle n'avait pas fait attention à ce qui l'entourait. La domestique au pelage léopard mis une distance plus acceptable entre eux avant de le considérer de l'œil un instant, pensive.
- Heu... je ne crois pas que l'on soit assez proche pour ça.
Répondit la domestique, un peu perdue par ses préoccupations.
- Désolé, mais je dois y aller...
La domestique le regarda un instant avant de reporter son attention sur l'odeur qu'elle pistait.
"Nous sommes au Parc. C'est aussi un lieu où on se retrouve mais il faut rester méfiants à cause des chiens." Expliqua Zébulon.
- Ne vous inquiétez pas ! Moi non plus, je ne sais pas plus que vous grimper aux arbres mais il y a pleins d'autres cachettes. dit Oggy aux deux femelles.
"C'est exact. Et grimper, ça s'apprend. Je l'ai appris, moi aussi. Et ça n'a pas été de tout repos." S'esclaffa Zébulon, repensant à ses nombreux essais.
"Mais nous sommes là pour découvrir alors, si vous avez envie de visiter ce lieu, faîtes-le." Leur proposa Zébulon.
Mayna ne se fit pas prier, et encore moins sa sœur qui décampa rapidement pour aller jouer dans les fleurs.
"Je vois, petit." Le taquina Zébulon qui surveillait Mayna et sa sœur au cas où il y aurait un problème.
Réminiscence avait perdu la trace du voleur. Elle avait trop trainer. Le voleur était passer il y a bien trop longtemps. Elle cracha. La domestique avait besoin de se défouler et pour ça rien de mieux que la grange au rats.
Poutine s'était endormi sans vraiment s'en rendre compte. Il se réveilla et regarda les alentours. Il était encore trop tôt pour les Bipèdes et leurs chiens. Il fit sa toilette avant de marcher vers l'Etrange Nid Bipède.
Branche de Cerisier arriva et grimpa dans un arbre. Il se mit à observer le parc.
Sa toilette enfin terminée, Brisure se dirigea vers le Champ de Hamster.
Branche de Cerisier profita de la présence des chiens pour s'imprégner de leur odeur et masquer la sienne. Il marcha ensuite vers la Forêt des Brumes.
Oggy arriva et demanda :
- On ne va tout de même pas les laisser là-bas ? Ils ne connaissent rien d'ici.
"Je pense avoir compris ce qu'ils cherchent mais je ne peux pas les aider si l'un des deux ne veut pas de mon aide." Lui expliqua Zébulon.
Il s'élança vers une petite colline.
"Alors, tu penses pouvoir m'attraper ?"
Oggy s'élança à sa suite, tout content.
- Oui !
Quelle joie de passer de nouveau du temps avec son aîné.
Z&bulon s'élança alors, prenant tout de même en compte qu'Oggy était bien plus jeune et donc moins rapide. Il n'allait donc pas à sa vitesse maximum.
- Non ! s'exclama le jeune chat gris-bleu. Ça faisait seulement longtemps que je n'étais plus sorti.
Z&bulon ralentit un peu pour qu'Oggy parvienne à le rattraper. C'était l'objectif du jeu, après tout.
Zébulon s'arrêta quand Oggy le rattrapa. Il sentit qu'il jouait avec sa queue alors il la fit bouger dans tous les sens.
Oggy essayait de rattraper la queue de Zébulon qui bougeait en tous sens.
~~~
Nuage de Réussite arriva et observa cet endroit avec plusieurs odeurs différentes.
Zébulon posa d'un coup sa queue sur la truffe d'Oggy avant de la remettre au sol.
"Bon, à moi de t'attraper."
- Hein ? s'étonna Oggy. Puis il se mit à courir le plus vite possible car Zébulon était peut-être vieux mais il restait rapide.
Zébulon observa Oggy tout en courant. Il finit par comprendre et put anticiper son mouvement. Il le rattrapa et lui toucha le flanc.
"Touché mais bien joué."
-Zébulon. Je t'en prie. Nous avons besoin de ton aide. Appela Perle Blanche d'une voix suppliante.
Zébulon entendit comme une voix au loin mais n'y prêta pas plus attention que ça, concentré sur le jeu avec Oggy.
"Un conseil : ne fais jamais la même chose."
Perle Blanche s'approcha des deux mâles. Elle était maintenant à une longueur de queue de renard.
Zébulon vit quelqu'un arriver au bout de son champ de vision. Il se tourna et vit Perle Blanche.
"J'ai mieux à faire que de me préoccuper de deux chats de clan. En tant que chat de la Forêt, tu sais te débrouiller sans les lèche-pattes des Bipèdes."
Il regarda Oggy.
"Suis-moi. Je vais te montrer ce que je veux dire."
Sur ces mots, il s'élança vers l'Etrange Nid Bipède en zigzagant sans jamais faire la même chose, se rendant imprévisible.
- Oh d'accord ! s'exclama Oggy puis il entendit qu'on appelait Zébulon pour plus tard que la même chatte de toute à l'heure arrive. Zébulon lui parla et il dit à Oggy de le suivre.
Oggy, intéressé par sa façon de zigzaguer le suivit en essayant de l'imiter.
~~~
Nuage de Réussite était resté là et il appela :
- Laisses tomber ! Ils ne veulent pas de nous ça se voit !
Perle Blanche soupira.
-Dans ce cas nous fouillerons le Village. On va essayer par les nids reculés.
Et avant de repartir vers le Village elle se tourna vers Nuage de Réussite.
-Excuse moi.
Et elle s'élança vers le Village.
Coeur de Lune se stoppa et entra dans le parc. Elle se raidit rapidement, *Mais ça pue le bipède ici !* Pensa-t-elle. Elle continue à contre-coeur sa route.
Arrivé, Coeur de Lune arriva, en sueur, elle regarda le ciel nocturne, de la fureur dans les yeux, elle avait eu l'impression qu'une griffe lui avait transpercé le coeur lorsqu'elle s'est fait bannir. Elle avit eu l'impression d'être trahi par tous, même par elle.
Buse arriva derrière Cœur de Lune.
"Je suis désolé. Je ne pensais pas que c'était si douloureux. En fait, je ne sais rien des clans."
<Comment peux-tu ignorer quelque chose qui vit sous tes yeux ?! Demanda Coeur de Lune. Comment peux-tu être aussi ignorant ? Elle se mit à ricaner. Mais c'est par-ce-que tu es comme eux ! Son visage ne montrait aucuns sentiments, mais ses yeux refletaient de la tristèce, de la rage et une autre émotion qu'elle même ne saurait pas identifier. On a tous peur de quelque chose... Mais on ne sait jamais pourquoi !>
Buse écouta Cœur de Lune sans rien dire. Visiblement, ce Clan de la Rivière n'avait pas été très bon avec elle.
"J'ignore qui ils sont mais, visiblement, ils sont très mauvais. Où vivent-ils ?"
*Je n'ai rien a perdre de toute façons...*Pensa la chatte
<Par de là la forêt.> Déclara-t-elle
Buse sembla insatisfait par cette réponse. Elle ne l'aidait pas vraiment.
"Et... plus précisément ?"
<Tu vois la ville de Bipède ? Demanda Coeur de Lune. Et bien, si tu longe le ruisseau tu verras une forêt coupé en deux. Vas dans la partie avec des pins, c'est le territoire du Clan de l'Ombre et dès que tu sera sortis, tu sera chez le Clan de la Rivière.>Expliqua la chatte
Buse pencha la tête sur le côté. Il avait compris l'itinéraire mais...
"Le Clan de l'Ombre ?"
Agacé, Coeur de Lune tourna les talons.
<Je t'apprendrai ça plus tard, même si c'était le devoir de ta mère.>Lâcha-t-elle en disparaissant dans les fourrés.
(Clairière Mousseuse)
Buse soupira. Pourquoi donc Cœur de Lune partait-elle tout le temps ? Il haussa les épaules. Elle ne lui dirait rien. Il allait devoir trouver quelqu'un d'autre pour lui en dire plus.
Poutine arriva en courant et s'arrêta quand il fut essoufflé. Il posa la viande et prit le temps de reprendre son souffle avant de commencer son repas.
Prunelle de Rubis arriva, regarda les alentours et repartit vers le Vieil Etang, elle avait vu ce qu'elle voulait.
Le matou finit par s'allonger au soleil, que ça faisait du bien! Monolithe était près de ronronner mais il avait une réputation quand même, il n'allait pas le faire.
Réminiscence arriva au parc, elle ne savait pas si Fakir l'avais suivi mais pour le moment elle s'en moquait. Au moins sa colère c'était un peu calmée. Même si elle restait un peu furibonde. L'air fier, elle avança dans le Parc comme s'il lui appartenait. En un sens c'était le cas - à son point de vue.
Rémi le regarda d'un air qui montrait qu'elle se considérait reine de la place.
- Non, je pensais que tu voulais m'agresser.
Répondit elle pleine de sarcasme.
- Habituellement on dit "bonjour" pour parler à quelqu'un, on ne lui saute pas sur le dos.
Ajouta t-elle vexée en détournant la tête.
Fakir roula des yeux.
-Ca fais plusieurs jours que j'essaye de te parler et tu ne réagis pas donc oui, j'ai fais à l'excès. Dit-il, amusé.
- Donc quand quelqu'un refuse de te parler tu le force à le faire. Sympa.
Répondit Réminiscence avec les yeux qui envoyaient des éclairs, toujours en colère qu'il lui est sauté dessus à la Rivière d'Arbres.
-Disons que je déteste quand on m'ignore. C'est ton genre également, je pense que tu peux comprendre. Dit Fakir d'un ton taquin.
Monolithe se redressa et bondit près des deux chats. "Pardonnez mon impolitesse mais tous les deux, vous êtes bruyants." Le matou regarda Fakir, puis Rémi.
"Jolie minette, est-ce que ce matou vous importune?" Monolithe tourna la tête vers Fakir, son air amical avait disparu tout d'un coup. "Parce que si c'est le cas, je te demandes de foutre le camp"
Réminiscence allait répondre à Fakir lorsque Monolithe intervint. Un sourire s'étira sur ses babines lorsqu'il la complimenta. Enfin quelqu'un de galant.
- En effet. Et j'apprécie votre soutient.
Répondit Rémi, vouvoyant elle même Monolithe ainsi qu'il le faisait avec elle. Elle trouvait cela élégant. Cela lui plut grandement.
Fakir feula.
-Tout doux mon jolie, on ne s'est pas présenté d'abord, un peu de tact ne serait pas de refus. Répondit-il en se prenant à son jeu. J'en connais de trop des félins comme toi, charmeur et soi-disant bien élevé. Le dernier en date était un renard caché sous une belle fourrure de chat. Je sais les reconnaitre quand j'en vois un.
Monolithe s'esclaffa. "Du tact? Tu as bien dit du tact? Pardonne moi mais je crois tres bien avoir entendu cette jolie minette dire que tu lui a sauter dessus et que tu la suis partout comme un caneton"
Il s'approcha d'un pas. "Est-ce que je me trompes? Ou peut-etre que j'avais les oreilles qui sifflaient?"
Fakir cracha, il était trop près.
-Tu es le genre de chat qui déteste être ignore quand on te parle et bien c'est ce qu'il se passe. J'avais une chose importante à lui dire et à lui demander. Mais elle m'a ignorée.
Rémi profita de la dispute des deux mâles pour s'éclipser. Qu'ils étaient fatiguant ses mâles. Jolis à regarder, amusant pour se divertir mais finalement pas plus utile qu'une boule en mousse : une fois que t'a fini de jouer avec eux tu les range dans un coin pour la prochaine fois. Même si pour le coup, Fakir n'était en rien amusant. Il était étouffant. De quel droit se permettait t-il ainsi de venir étouffer sa personne ? Elle était une reine ici. Elle méritait un peu de respect.
Fakir s'éclipsa lui aussi en faisant semblant de griffer au visage Monolithe, bien qu'il ne voulait pas le griffer vraiment.
Il se dirigea vers le Champ de Hamsters, il avait faim finalement. Il jeta un dernier regard à Rémi et sourit. Ahhh vous les femelles...
Et il se dirigea vers eux.
Rémi était plus loin dans le parc, allongée au bord de l'eau dans un nid d'herbes où des fleurs colorées venaient l'entourer et la femelle observait toutes ces fleurs avec ravissement. Ecoutant le chant des oiseaux, le clapotis de l'eau et profitant du soleil qui chauffait son pelage d'or.
Monolithe cligna des yeux, qu'est-ce que c'était que ça? Provoquer mais s'enfuir directement après? Et c'était quoi cette fausse gifle? Fakir était un lâche, mais quel lâche! Monolithe n'avait jamais vu ça auparavant. Un, il "agressait" Rémi et deux, il s'enfuyait aussitôt qu'un autre mâle apparaissait? Mais quel genre de félin faisait cela à l'exception des lâches?
Il se secoua la tête. "Mon vieux, je crois qu'il vaut mieux ne pas essayer de comprendre" Le félin se marmonna à lui-même. Examinant les lieux, il retrouva Rémi aussitôt et s'en approcha.
"Pardon, mais euh- Ce matou.." Il se secoua la tête de nouveau, visiblement très confus dans l'agissement de l'autre félin. "Enfin non, ce fut trop étrange pour essayer de comprendre"
Rémi releva la tête vers Monolithe, appréciant la politesse de ce dernier, elle lui offrit donc un sourire.
- Trop compliqué en effet, répondit elle. Merci d'être intervenu. J'avoue que je ne savais pas comment poliment lui faire comprendre qu'il avait été trop loin.
Monolithe s'asseya, ni trop loin, ni trop près de Rémi. "Alors, que fait une si jolie chatte comme toi en dehors de son nid de bipèdes?"
Le solitaire reconnaissait là l'odeur des bipèdes qui était bien inscrit sur le pelage de celle-ci.
- Ca dépend des jours. Actuellement ils ne sont pas chez eux alors je vadrouille.
Répondit t-elle appréciant la distance qu'il conservait vis à vis d'elle.
"Je vois" Fit Monolithe.
Il resta silencieux pendant quelques secondes. Hm, c'était bien ennuyant tout à coup. Il aurait pu goûter à un peu d'action tout à l'heure mais honnêtement, Fakir était trop lâche pour qu'il puisse se battre avec lui.
"Alors, on s'intéresse aux lâches, jolie minette~? N'aimerais-tu pas avoir un mâle fort et qui n'est certainement pas un lâche à tes côtés~~?" Le matou fit d'un ton charmeur.
Poutine avait eu le plaisir d'avoir un spectacle pendant son repas : la scène entre Fakir, Réminiscence et Monolithe. Il entendait tout et il en avait été amusé. Le matou qui avait bondit sur la femelle partit du parc, lui faisant comprendre que c'était terminé. Mais il voulait en savoir plus alors il suivit l'autre mâle quand il rejoignit la femelle.
"Bonsoir, vous deux." Fit Poutine en s'approchant des deux félins dont il ne connaissait les noms.
Il regarda la femelle.
"Je crois t'avoir déjà croisé dans le Village mais on ne s'est jamais présentés. Je m'appelle Poutine et toi ?"
Réminiscence ouvrit la gueule, prête à répondre à Monolithe sur le même ton charmeur que lui pourtant elle n'en eu pas le temps. Décidément les passages ici étaient fréquents.. Quoique, il semblerait que où qu'elle aille elle ne pourrait jamais être tranquille.
- En effet, nous ne nous sommes jamais parlé... Réminiscence, enchantée.
La femelle au pelage léopard tourna ensuite son regard vers le deuxième mâle qui se tenait à ses côtés.
- Et pour terminer les présentations, puis-je connaître ton nom ?
Demanda t'elle d'une voix suave.
"Poutine. Cela fait un moment que je ne t'ai pas vu au Village. Qu'est-ce que tu faisais ?" Lui demanda Poutine, curieux.
Poutine regarda Monolithe et s'esclaffa en réalisant que la question n'avait pas été pour lui. Il était persuadé qu'il avait déjà donné son nom. Il regarda ensuite Réminiscence, attendant qu'elle lui réponde.
Réminiscence tourna les oreilles, amusée quand Poutine répéta son prénom. Un peu agacée aussi. Oui. Elle savait. Mais ensuite Monolithe lui répondit et effaça toute vague d'agacement. La domestique allait donc enchainer avec lui mais Poutine était toujours là et elle réalisa qu'il attendait sa réponse en fait.
- Oh. Eum, je vadrouillait ici et là.
"Oh, je vois. Au fait, il faut que je te montre quelque chose. J'ai demandé à plusieurs domestiques mais personne ne sait rien et ça n'appartient à personne. Un si bel objet, je trouve ça dommage." Lui expliqua Poutine.
Rémi haussa un sourcil. Un bel objet ? Sa curiosité était piquée au vif et elle détacha son attention de Monolithe. Cela dit, Poutine devrait se méfier. Parce que Réminiscence était totalement capable de dire que quelque chose lui appartenait, même si c'était faux, à partir du moment où l'objet lui plaisait.
Poutine se mit alors en route pour rejoindre l'objet. Depuis le temps, il pouvait bien le lui rendre. Peut-être même que Réminiscence lui donnerait un ou plusieurs noms de félins qui pourraient lui apprendre le vol. Il déterra le collier volé chez Réminiscence, lui laissant le temps de le rejoindre.
"Est-ce que tu aurais des informations ?"
Monolithe regarda les deux chats domestiques. Quel ennui, les colliers ne valent rien. Par contre, voler des proies- Ca c'était intéressant puisque cela pouvait nuire aux autres.
Réminiscence haussa un sourcil quand Poutine s'éloigna. Elle devait le suivre donc ? Une moue se dessina sur son visage. Et abandonner Monolithe ? Il était d'une compagnie si agréable. Elle soupira. Ah tant pis, les mâles après les bijou. Pour peu que ce soit celui de sa bipède. Elle suivit donc Poutine et écarquilla les yeux avant de hérisser le pelage et de cracher, se montrant plus agressive tout de suite.
- C'était toi ?!!
Poutine secoua négativement la tête.
"J'ignore qui a fait ça mais, visiblement, il appartient à tes Bipèdes. Ravi de t'avoir permis de le retrouver."
- Oui, et bien sûr tu sais où il est enterré par le plus grand des hasard.
Réminiscence ne le croyais pas et était très méfiante dès que le sujet touchait ses trésors ou ses bipèdes. Ou les deux mêlés.
"Il ne t'arrive jamais de farfouiller par-ci par-là ? Tu sais, ce n'est pas parce qu'on n'est pas un chien qu'on ne peut pas creuser." Fit Poutine, visiblement vexé par la façon dont Réminiscence le remerciait.
Aussi discrètement que possible, Monolithe s'éloigna, il n'avait plus besoin de la sauver et honnêtement les mots "bipède" et "collier" lui donnait envie de vomir. Comment pouvait-on choisir ce genre de vie? Beurk, le matou retourna sur les terres des solitaires, vers le champ des hamsters.
Rémi afficha une moue déçue quand Monolithe s'en alla. Décidément ce matou domestique lui gachait la vie. Elle lui arracha le collier, furibonde et s'en alla jusqu'au village. Sa contrariété était de retour. Il en fallait peu pour contrarier Réminiscence en même temps. L'avantage c'est qu'il en fallait généralement peu pour la calmer aussi.
Faucon Mystérieux arriva et se mit à fixer Vilatus et Mehonia avant de se diriger vers le Village, toujours pas satisfait.
Hebe arriva, fatiguée et trouva un creux sous un arbre, elle s'y rendit et s'endormit presque aussitôt. Se retrouvant plus tard, au Vieil Étang.
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Météo : La lune brille dans le ciel. Il n'y a aucun nuage et le temps est doux. Temps frai agréable à côté des chaudes journées.
Nourriture : Les proies se montrent, surtout la nuit puisqu'il fait plus frais.
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Moment de la journée : La lune est à son zénith et illumine la Forêt. Il est minuit.
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Rémi arriva prêt du parc après avoir fait faut bon à l'étrange chat en terre solitaire. Fakir avait t-il dit ? Etrange matou. Mais elle n'avait pas eu à se battre une bonne chose. La minette léopard s'installa prêt de l'eau pour faire sa toilette.